PARACHAT PINHAS – 27 JUILLET 2019/ 24 TAMMOUZ 5779
PETIHAT HAHEKHAL : SYLVAIN CHEMTOB
ROCH HODECH AV - VENDREDI 2 AOÛT
soccer game :
Spanish & Portuguese vs Maghen Abraham
Le dimanche 1er septembre 2019 de 11h am à 2h pm
Ce sera suivi par un BBQ au parc Mackenzie King en face de la Spanish
Participation des joueurs : $ 25.00
L’arbitre est l’invité spécial : Rabbi Yehouda Abittan
Toute personne intéressée à jouer est priée de contacter
Le Hazzan Ariel Krispine au bureau de la Spanish au 514-737-3695
Dans ce bulletin / In this issue
La Paracha en bref
Riddle of the week
Parents et enseignants
Priority in inheritance
Eliahou Hanavi et Pinhas
Eliahou Hanavi à Damas /Jobar
Jewish proverbs
Le sourire du Chabbat
anavi Hah
Pinhas - en bref
Nombres 25, 10 - 30,
Le petit-fils d’Aaron, Pin’has, est récompensé du zèle exprimé lorsqu’il tua Zimri, prince de la tribu de Chimone, et la princesse midianite : D.ieu lui accorde une alliance de paix et le sacerdoce pour lui et sa postérité.Un recensement du peuple aboutit au compte de 601 730 hommes âgés de vingt à soixante ans. Moïse apprend de D.ieu que la terre doit être distribuée par tirage au sort aux tribus et aux familles d’Israël. Les filles de Tselof’had réclamentà Moïse de recevoir le territoire revenant
- l eur père, décédé sans laisser de fils. D.ieu fait droit à cette demande et l’intègre aux lois que la Torah édicte en matière d’héritage. D.ieu annonce Moïse qu’il va rejoindre ses pères. Selon les ordres reçus, Moïse prend Josué, le met en présence de toute la communauté, lui impose les mains et lui donne ses instructions. La paracha se termine par la liste détaillée des offrandes quotidiennes et des offrandes additionnelles du Chabbat, de Roch-Hodech (le début du mois) et des fêtes de Pessa'h, Chavouot, Roch Hachana, Yom Kippour, Souccot et Chemini Atseret.
Riddle of the week
Pinchas is always sad at home and mopes around his house but when he goes outside he is the happiest person always dancing and singing and feasting. Explain
The parasha, Pinchas, is always (almost always) read during the three weeks between 17 Tamuz and 9 Ab. This is its ‘home’ always during a sad time period. We also read Pinchas outside its ‘home’ as the special Maftir on every holiday, where it is always festive. (as told by my late father)
Sur les parents et les enseignants
par le Rav Jonathan Sacks
Le grand rabbin Lord Jonathan Sacks
Juste sous la surface de la paracha de cette semaine se trouve une histoire particulièrement poignante. Elle se produit dans le contexte de la prière de Moïse que D.ieu nomme un successeur à la tête du peuple juif.
Un indice est donné dans les paroles de D.ieu à Moïse : « Quand tu l’auras contemplée [la Terre d’Israël], tu iras rejoindre tes pères, toi aussi, comme l’a fait Aaron ton frère. »1 Rachi est intrigué par le mot « aussi » apparemment superflu, et fait le commentaire que « Moïse souhaitait mourir de la même manière qu’Aaron ».
Dans quel sens Moïse était-il envieux de son frère ? Était-ce qu’il voulait mourir sans douleur, comme Aaron ? Sûrement pas. Moïse n’avait pas peur de la douleur. Était-ce qu’il enviait la popularité de son frère ? Car il a été dit d’Aaron que, lorsqu’il mourut, il fut pleuré par « tous les enfants d’Israël », ce que la Torah ne dit pas dans le cas de Moïse. Cela, aussi, ne peut pas être la réponse. Moïse savait que le leadership ne va pas de pair avec la popularité. Il ne la recherchait pas. Il n’aurait pas pu mener à bien ce qu’il a accompli tout en l’atteignant.
Le Ketav Sofer donne ce qui est sûrement l’interprétation correcte : Aaron eut le privilège de savoir que ses enfants allaient suivre ses traces. Élazar, son fils, fut nommé grand prêtre de son vivant. Et jusqu’à ce jour, les cohanim sont les descendants directs d’Aaron. De même, selon le Ketav Sofer, Moïse souhaitait voir l’un de ses fils, Gershom ou Eliezer, lui succéder comme leader du peuple. Cela ne devait pas arriver.
Rachi arrive à la même conclusion en notant un deuxième indice. Le passage où Moïse demande à D.ieu de lui nommer un successeur vient directement à la suite l’histoire des filles de Tselaf’had, qui avaient demandé qu’il leur soit permis d’hériter de la part de la terre d’Israël qui serait revenue à leur père, s’il était resté en vie. Rachi relie les deux épisodes : « Quand Moïse entendit D.ieu lui dire de donner l’héritage de Tselaf’had à ses filles, il se dit : “Le moment est venu pour moi de faire une requête personnelle et de demander que mes fils héritent de ma position.” D.ieu lui répondit : “Tel n’est pas Mon dessein. Josué mérite d’être récompensé pour t’avoir servi et n’avoir jamais quitté ta tente.” C’est ce que voulut dire Salomon quand il dit : “Qui veille sur le figuier en mangera les fruits et qui veille sur son maître sera honoré.”2 » La requête de Moïse ne fut pas accordée.
Ainsi, à l’écoute de toutes les nuances, les sages et Rachi reconstruisirent un récit se trouvant juste sous la surface du texte biblique. Qu’advint-il des enfants de Moïse ? Fut-il, lui, le grand leader, secrètement déçu qu’ils n’aient pas hérité de sa fonction ? Quel message profond le texte nous communique-t-il ? La déception de Moïse recèle-t-elle de quelque enseignement intemporel ? D.ieu le consola-t-Il d’une quelconque manière ?
Moïse et Aaron personnifièrent les deux grands rôles dans la continuité juive : horim et morim, parents et enseignants. Un parent transmet l’héritage juif à ses enfants ; un enseignant fait de même à ses disciples. Aaron fut l’archétype du parent ; Moïse fut l’enseignant modèle (nous l’appelons jusqu’à ce jour Moché Rabbénou, « Moïse notre maître »). C’est le fils d’Aaron qui lui succéda ; c’est Josué, son disciple, qui succéda à Moïse.
Priority in Inheritance
This week we learn about Tzelophchad’s daughters and the issue of inheritance. It is a good time to review the order of inheritance in Jewish Law.
Who comes first to inherit a person’s estate?
His daughter, or his son’s son’s son?
His son’s son’s son would inherit first. When a person dies his closest relative receives his (or her) estate. The closest relative receives the entire estate and no other relatives receive any portion. If there are a few that are of equal relation then they split the estate (with a bechor of the deceased receiving a larger portion). When a person dies we first check if he has a son. If he does then the son receives the entire estate and if there are a few sons then they split it. If he has no son then we search for his son’s son. If his son does not have a living son, we continue checking his son’s son’s son for as many generations as possible. If none exist, then we look to his daughter and she inherits the estate (and shares it with his other daughters if he has more than one. So, the answer to the above question is son’s son’s son, comes before his daughter.
- His brother or his father?
His father would inherit first. If after searching and the man has no sons (or their descendants) and no daughters or their descendants then we next go to his father. If he does not have a living father then we check the father’s sons (ie the deceased’s brothers) if they are not alive we check for their sons and so forth. If he has a living father then he would inherit the entire estate.
- His nephew or his sister?
His nephew would inherit first. Above we discussed the order: first comes sons/daughters and their descendants (males always have precedence over the females) and next comes the father and his descendants. So, if the man had no children or descendants and his father was deceased then we look to his father’s sons (brothers of the deceased) and if they don’t exist and they have no descendants then the father’s daughters (sister) would inherit. But if the deceased’s father (who is dead) had a son (who is dead) that had a son who is alive then this nephew would be first in line before the sister.
- His niece or his uncle
His niece would come first. As above we look for his children or any of their descendants, if he has no children we go to his father or any of his descendants. If he has no father we look to his father’s father or any of his descendants. So, his father’s son’s daughter (his niece) or even his father’s daughter’s daughter (also niece) would come before his father’s father’s son (his uncle).
- His cousin or his aunt?
His cousin (father’s father’s son’s son) would come before his father’s father’s daughter (aunt). After looking to his children, then we go to his father and his children (always boys before girls) then we go to his father’s father and his children then to his father’s father’s father and his children, etc. as far back as possible even till Reuven son of Ya’akov. For this reason, every Jew has a relative that inherits him except for a convert. If a convert has no descendants, then there is no one to inherit him. In Judaism, there is no concept of the state taking the estate since everyone has some relative somewhere even if it is an 18th cousin. The only exception is the convert who left his family and everything he had to come and accept God and the Torah. This is why we are commanded to be extra appreciative of the convert and to love him and care for him possibly even more than a born Jew as the convert has no one except for the community that he came to.
- His mother or his wife?
There is not enough information in this question to give an answer. It is rare for the mother to ever inherit her son’s estate. Being a mother of someone does not have any status for inheritance, but she might inherit if she happens to be his closest relative (i.e. his mother is his great grandfather’s granddaughter or something like that). His wife also does not inherit him but if she happens to be his closest relative (she is his cousin and no one closer is still alive) only then would she inherit him. These two would only inherit based on their blood relation regardless of being his mother or wife, which does not enter the calculation. When a man dies all his assets go to his sons, his wife only receives the Ketuba, however they are supposed to care for their mother with the money they inherit.
- Her husband or her son?
When a woman dies her husband is the first person to inherit her. If her husband had died first, we do not give it to the husband’s family, rather it goes to her children and if she did not have any then it goes to her father’s family. As states above, a woman does not inherit her husband after he dies. She does receive the ketuba money and whoever does inherit the estate is expected to care for her and pay for her food clothing and shelter from the estate money he inherited.
Eliahou n’est autre que Pinhas.
. Qu’entend-on par là? Puisque d’un point de vue chronologique, Pinhas a vécu avant Eliahou, il aurait donc fallu dire l’inverse: que Eliahou n’est autre que Pinhas.
Eliahou et Pinhas ne font qu’un, personnalisant l’homme qui n’est pas soumis aux aléas du temps, pour preuve, Pinhas remontera le temps et deviendra Cohen après le décret de D-ieu; quant à Eliahou, il est présent dans trois cérémonies: chaque Brith mila, lors de la havdalah motsé chabbat, et au seder de Pessa’h.
Le mot verre en hébreu se dit cos (כוס), sa valeur numérique, de 86, est identique à celle du nom Elokim אלהי”ם, qui correspond à la gvoura, celle là même dont Pin’has fit preuve.
Pin’has a réussi à “adoucir” la colère d’Elokim, évitant que le peuple tout entier disparaNous voilà donc face à un homme: Pinhas-Elihaou, immortel, contrairement à Adam qui a reçu la vie éternelle dans le Gan Eden et en fut chassé, Eliahou Hanavi va contrer la malédiction et monter vivant au Gan Eden avec son corps, signe par là même, d’un lien avec le passé le plus ancien, l’aube du monde.
Mais Eliahou annoncera la Gueoula, signe de son rapport avec le futur éternel, en étant tout à la fois présent entre ces périodes, dans les trois cérémonies célébrées avec un verre de vin, le verre et le vin, étant ici, symboles de gvoura maîtrisée, adoucie.
. Haftara of Parashat Pinhas - Jobar
In that Haftara God tells the prophet Eliahu: “Go, return on thy way to the wilderness of Damascus; and when thou comest, thou shalt anoint Hazael to be king over Aram.” Interestingly, the text does not report that Eliahou ever actually completed this mission and went to Damascus. In II kings chapter 8 we read that Elisha goes to Damascus and informs Hazael that he will be king.
In any case, there is a tradition that Eliahou did go to Damascus and hid in a cave that Elisha later turned into a synagogue in 720 BCE. That synagogue stood for 2000 years until it was destroyed in 2013/2014 during the current civil war in Syria. There are those that disagree with the dating of 720 BCE but it was certainly built before the 1500s CE. There is an irregularly shaped stone there that is believed to have been the one Eliahou anointed Hazael on. As eliahou was known for his miracles and ability to bring about healing, Jews for centuries would go to the synagogue at Jobar to pray and hope for miracles and dreams to come true.
As is well known, Damascus was one of the oldest continuous Jewish communities. Of course, there were many synagogues there including Midrash Bet Hasson – the synagogue of my father, Aharon and his siblings . There are reports in the 1500s that although Jobar had some Muslim presence it was mostly a Jewish city at the time. We pray for peace.
JEWISH PROVERBS:
We never know the worth of water until the well is dry
A friend in time of need is a friend indeed.
A righteous man falls down seven times and gets up
A dream which has not been interpreted is like a letter unread
Age is strictly a case of mind over matter. If you don’t mind, it doesn’t matter.
If at first you don't succeed, try, try again. Never say die.
“The opposite of love is not hate, it’s indifference.”
In every village, there is a path that leads to the mill.
When children stand quiet, they have done some ill.
LE SOURIRE DU CHABBAT:
Samuel et Moché sont étendus sur la plage, en train de se faire dorer, ils dorment presque.
- Samuel ?
- Oui Moché ?
- La mer monte.
- Achète !
Un vendredi soir, un homme se rend à la synagogue mais il se rend compte qu'il a un billet de 100 $ dans sa poche. Ne pouvant pas manier l'argent pendant Chabbat il place son billet dans un livre de prière à la page où il est écrit : "Tu ne voleras point."
Le lendemain soir à la sortie de Chabbat, il retourne à la synagogue. Il récupère le livre de la veille et voit un billet de 50 $ qui dépasse, il ouvre le livre et retrouve le billet à la page où il est écrit : "Tu partageras avec ton prochain".
Abraham dit à Jacob:
- Je suis malade, mais j'ai peur d'aller chez le médecin, parce que ça coûte cher.
- Tu devrais aller chez le docteur Samuel. Il pratique un tarif dégressif. Quand on revient le voir, il ne prend plus que la moitié du prix de la consultation.
Abraham se présente donc chez le Dr Samuel, et déclare tout haut:
- Bonjour Docteur! C'est encore moi!!
What did one tree say to the other tree? Eitz nice to see you.
Why did the tomato go out with the olive? Because he couldn’t find a date.
How does a tree get on the internet? It logs in.
What kind of shoes are made from banana peels? Slippers.
Why did the banana go to the doctor? It wasn’t peeling well.
Where do gorillas sleep? in ape-ri-cots
CHABBAT CHALOM
MAGHEN ABRAHAM
David Hasson
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