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		                                    Maghen Abraham		                                </span>
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M A Weekly Bulletin - CHABOUOT 29 ET 30 MAI 2020/ 6 RT 7 SIVAN 5780

05/27/2020 04:04:38 PM

May27

                 M.A. WEEKLY BULLETIN 
          EDITION SPÉCIALE DE CHABOUOT

LIlighting 8:15 PM THURSDAY
 chabbAT morning :8:30  am
ShaBBAT HAvdalla 9:31 pm 

   

CHABOUOT 29 ET 30 MAI 2020/ 6 ET 7 SIVAN 5780

 

En ce jour, D.ieu fit un serment d’alliance perpétuelle avec nous, et, en retour, nous lui avons juré une fidélité éternelle

 

Au nom du président de Maghen Abraham, Mayer Sasson, les membres du comité exécutif, en mon nom et celui de ma famille nous souhaitons à tous nos membres et amis une fête de Chabouot pleine de joie et de santé en espérant que très bientôt nous nous reverrons à la Synagogue.

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Dégustez bien vos Calsoness et Sambousek - sahtain et abal kil siné

 

C’est une des trois fêtes de pèlerinage (Chaloch Régalim )

La fête a 3 noms :

Fête des semaines (Hag hachabouot- 7 semaines à partir de Pessah)

Fête des moissons (Hag Hakatsir) et

Fête du don de la Torah (Hag Matan Torah

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Bon anniversaire à

Eric Hasson, Benjamin Hadid, Liliane Sayegh et Joe Sasson

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Hazkarot :

Adina Latifeh Sayegh (ZL) mère de Emile Sayegh

Yehudit et Raphael Dana (ZL) , parents de Isaac Dana et Nina Saad

Miriam Harari (ZL), mère de Viviana Mosseri

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Les dons reçus cette semaine : Tizkou lemitzvot

Jacqueline et Isaac Dana à la mémoire de Yehudit et Raphael Dana

Nina et Moussa Saad à la mémoire de Yehudit et Raphael Dana

 

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Prières spéciales :

Comme les prières du Chabbat, Moussaf de Chaloch Régalim ,Hallel complet et le Mizmor de la fête . Tout se trouve dans la section des Chaloch Régalim des livres de prière Eit Ratson.

Pour ceux qui ont les livres Patah Eliyahou, je joins l’ordre à suivre des prières

 

 

 

DÉROULEMENT DES PRIÈRES DES TROIS FÊTES (CHALOCH RÉGALIM)

CHAVOUOTH

Les pages indiquées proviennent du Sidour Patah Eliyahou.

Il faut faire Erouv Tavchiline dans la journée du Jeudi 28 Mai.

N’oubliez pas d’acheter la crème glacée pour les enfants.

 

  • 1ER SOIR – Jeudi 28 Mai
      • Minha des Jours Ouvrables (p.108)

 

      • Arvit
      • Mizmor de la Fête (p.333)
      • Tov Lehodot, suivi comme Chabbat (p.168)
      • Amidah de la Fête (p.336)
      • Chir Hamaalot Ledavid Samahti (p.345)
      • Alenou (p.181)
      • Yigdal (p.182)
      • Kiddouch avec Cheheyanou (p.608) ou dans le livre des Kiddouchim offert par Petah Tikva.
      • La coutume est de veiller pour étudier le Tikoun Chavouoth

 

  • 1ER Jour – Vendredi 29 mai
      • Chahrit comme Chabbat (p.190)
      • Amidah de la Fête (p.336)
      • Hallel Complet (Ligmor) (p.294)
      • Achré (p.233)
      • Lire la Ketouba (livre de fêtes)
      • Moussaf (p.336)
      • Kol Israel ect… (p.244)
      • Alenou (p.247)

 

Nous avons l’habitude avant Minha de réciter Méguilat Ruth et les Hazaaroth qui pourront être partagés sur les deux jours (livre de fêtes).

 

      • Minha comme Chabbat (p.252)
      • Amida de la Fête (p.336)
      • Mizmor de la Fête (p.333)
      • Alénou (p.268)

 

  • 2ème Soir – Fête et Chabbat – Vendredi 29 Mai

 

      • Arvit (p.163)
      • Mizmor Ledavid, Ana Bekhoa, Lekha Dodi, Mizmor de la Fête (p.333)
      • Mizmor Chir Leyom Hachabbat, suivi comme Chabbat (p.168)
      • Amidah de la Fête (p.336)
      • Chir Hamaalot Ledavid Samahti (p.345)
      • Alenou (p.181)
      • Yigdal (p.182)
      • Kiddouch avec Cheheyanou en commençant par Yom Hachichi (p.608) ou dans le livre des Kiddouchim offert par Petah Tikva.

 

  • 2ème Jour – Chabbat 30 mai
      • Chahrit comme Chabbat (p.190)
      • Amidah de la Fête (p.336)
      • Hallel Complet (Ligmor) (p.294)
      • Achré (p.233)
      • Moussaf (p.336)
      • Kol Israel ect… (p.244)
      • Alenou (p.247)
      • Adon Olam (p.248)

 

Nous avons l’habitude avant Minha de réciter Méguilat Ruth et les Hazaaroth qui pourront être partagés sur les deux jours (livre de fêtes).

 

      • Minha comme Chabbat (p.252)
      • Amida de la Fête (p.336)
      • Mizmor de la Fête (p.333)
      • Alénou (p.268)

 

      • Arvit Fin de Chabbat (p.135)

Même prière que la fin de Chabbat - Atta Honanetanou.

 

Havdallah Complète de Samedi Soir avec Bessamim et Bougie (p.287).



 

LECTURES POUR CHAVOUOTH

 

Jour 1

· Chemot – Ytro 19:1 jusqu’à la fin de la Paracha.

· Bamidbar – Pinhas 28:26-31

· Haftarah: Ezekiel 1 – 1:28, 3:12 – Vayhi Bichlochim Chana

Jour 2

· Devarim – Réé 13:22 jusqu’à la fin de la Paracha

· Bamidbar – Pinhas 28:26-31

· Haftarah: Habakouk 3 – Behekhal Kodcho

Minha - Chabbat

· Nasso

 

 

COUTUMES DE CHABOUOT : ALIMENTS LACTÉS

Il est de coutume de consommer des aliments lactés le premier jour de Chavouot. Il y a plusieurs raisons à cette coutume :

- Lors du don de la Torah, les Juifs reçurent l’obligation d’observer toutes les lois alimentaires de la Cacherout. Comme la Torah fut donnée un Chabbat, il fut impossible d’abattre rituellement des animaux, ni de « cachériser » les ustensiles de cuisine. Ainsi, ce jour-là, nos ancêtres consommèrent des produits laitiers.

- Une autre raison est que la Torah est comparée au lait nourrissant. En outre, le mot hébraïque pour lait est « ‘halav ». La somme des valeurs numériques de chacune des lettres du mot ‘halav – 8, 30, 2 – donne quarante. C’est précisément le nombre de jours que Moïse passa sur le mont Sinaï pour recevoir la Torah.

Une autre raison est que la Torah coule sur notre langue comme coulent le lait et le miel

 

 

FLEURS

 

On met des fleurs à la maison et dans les Synagogues pour se rappeler que le désert a fleuri lorsque Hashem donnait les 10 commandements

 

Azharot (Admonitions”) is the name given to the poem by Shelomo Ibn Gabirol with introduction by David Ibn Eleazar Pekudah, which enumerates all 613 Commandments of the Torah in rhymed verse. The introduction and the first part, which lists the 248 positive Commandments, is traditionally read on the first day of Shabu`ot, just before Minhah, and the second part, which enumerates the 365 negative Commandments, is read on the second day before Minhah..

Les 2 jours de Chabouot , nous lisons le livre de Ruth et les Azharot

Ils sont divisés en 2 parties ,chaque jour une partie

 

 

 

 

LIVRE DE RUTH

Dans de nombreuses synagogues, le Livre de Ruth est lu le second jour de Chavouot. Il y a plusieurs raisons à cette coutume :

1. Chavouot marque à la fois l’anniversaire de la naissance et de la mort du roi David et le Livre de Ruth retrace sa généalogie. Ruth et son mari Boaz furent les aïeux de David.

2. Les scènes de récoltes décrites dans le Livre de Ruth sont liées avec la fête de Chavouot appelée aussi « la fête de la moisson ».

3. Ruth fut une convertie sincère qui embrassa le Judaïsme de tout son cœur. Lors du premier Chavouot, tous les Juifs devinrent des « convertis » lorsqu’ils acceptèrent la Torah et tous ses préceptes.

Ruth était une princesse moabite d’un caractère d’une rare noblesse, qui devint l’arrière-grand-mère du Roi David. Elle était mécontente de l’idolâtrie de son peuple et, lorsque l’occasion s’en présenta, elle abandonna avec joie les titres royaux qu’elle possédait dans son pays pour mener une vie de pauvreté parmi des gens qu’elle admirait.

Et voilà comment cela se passa :

Ce fut à l’époque où les Juges régnaient sur Israël. Les enfants d’Israël n’observaient plus strictement les commandements de la Torah, ce qui leur avait valu la punition de D.ieu : une grande famine sévissait dans le pays.

À cette époque vivait un homme nommé Elimélekh. C’était un riche commerçant qui n’était pas habitué à la faim et à la pauvreté et il projetait d’échapper à cette misère en allant ailleurs. Il se rendit donc à Moab avec sa femme, Naomi, et ses deux fils.

 

Ruth devint l’amie de cette famille juive. Elle se mit à admirer leurs lois et leurs coutumes. Le mécontentement qu’elle avait toujours ressenti devant l’idolâtrie insensée de son peuple finit par se changer en répugnance. Aussi, lorsqu’un des fils de Naomi exprima le désir de l’épouser, Ruth en fut à la fois heureuse et fière. Elle n’avait aucun regret à la pensée de ce qu’elle abandonnait :une vie de luxe au palais, ses titres royaux, ainsi que la richesse et l’honneur dans un avenir plus ou moins proche. Elle ne voyait que l’égoïsme et la cruauté de son peuple, comparés aux qualités des Juifs auxquels elle s’était désormais attachée.

Mais, quelque temps après, Elimélekh et ses deux fils moururent. Naomi, devenue veuve, ne savait où aller ni que faire. Un beau jour, elle dit à Ruth et à son autre belle-fille Orpa, également moabite :

« Mes filles, il faut que je m’en aille. J’ai décidé de retourner dans ma ville natale, Bethléhem. La vie ne doit pas être agréable là-bas et il n’y a donc aucune raison que vous souffriez aussi. Acceptez le conseil que je vous donne et retournez à la maison de vos parents. Vos maris sont morts. Peut-être, dans votre pays, pourriez-vous vous remarier. Moi, j’ai perdu à tout jamais mes fils, mais vous qui êtes jeunes, vous pouvez trouver un autre mari. »

Orpa avait l’air triste. Finalement, elle embrassa sa belle-mère et lui dit au revoir. Mais Ruth, les larmes aux yeux, s’accrocha à Naomi en lui demandant de lui permettre d’aller avec elle. Elle la supplia en ces termes :

« Ne me presse pas de te quitter pour m’éloigner de toi : car où tu iras, j’irai ; où tu demeureras, je demeurerai. Ton peuple sera mon peuple, ton D.ieu sera mon D.ieu ; où tu mourras, je veux mourir et être ensevelie. Que l’Éternel me traite avec la rigueur la plus extrême, si rien autre que la mort me sépare de toi. »

Ruth savait très bien ce qu’elle faisait, car Naomi avait attiré son attention sur les difficultés que les Juifs rencontraient continuellement. Cependant, Ruth resta ferme dans sa résolution de suivre sa belle-mère et de rester fidèle à la religion qu’elle chérissait tant.

Plus tard, Ruth fut récompensée à juste titre de sa grandeur d’âme, mais, même au temps de sa pauvreté, elle ne regretta jamais.

Lorsque Ruth et Naomi arrivèrent dans le pays de Juda, la moisson battait son plein. Les deux femmes étaient fourbues de fatigue après leur long voyage. Ruth réussit à persuader Naomi de rester chez elle, tandis qu’elle se rendrait aux champs de Bethléem, afin de trouver quelque nourriture pour sa belle-mère et pour elle-même.

Ruth s’approcha d’un champ dans lequel de nombreux hommes étaient occupés à faucher le blé, tandis que d’autres le liaient en gerbes, l’entassaient sur les chars et le transportaient ailleurs.

D’une allure un peu hésitante, mais poussée par la faim et par la pensée qu’elle devait apporter coûte que coûte quelque chose à manger à sa chère belle-mère, Ruth entra dans le champ, s’assit et attendit sa chance.

Soudain, une voix agréable la fit sursauter : « Sois la bienvenue, étrangère. Viens plus loin dans le champ. Ne sois pas timide. Glane quelques épis et mange à ta faim ! »

L’homme qui lui parlait était Boaz, le propriétaire du champ. Boaz était Juge d’Israël à cette époque.

Ruth le remercia et glana quelques épis. Elle allait repartir, lorsque la même voix aimable la pria instamment de rester un petit peu et de ramasser ce que les moissonneurs avaient laissé dans les coins du champ comme « Péah ».

– Qu’est-ce que la Péah ?, demanda Ruth.

Et Boaz lui donna l’explication suivante :

– Dans notre Torah, il est indiqué que lorsque le propriétaire d’un champ fait la moisson, il doit laisser un coin du champ pour les pauvres, les nécessiteux et les étrangers, pour qu’ils viennent récolter eux-mêmes et en profitent.

Ruth ne cacha pas sa joie. Elle resta, coupa le blé dans un coin du champ et se prépara ensuite à aller chez elle.

– Il ne faut pas que tu partes déjà, dit Boaz. Pourquoi ne resterais-tu pas pour profiter du Léketh (glanure) ?

– Que signifie Léketh ?, demanda encore Ruth.

– Suivant notre Torah, lorsqu’un moissonneur a manqué de couper le blé avec sa faux, ou qu’il en laisse tomber, il lui est désormais interdit de prendre ce blé, et il doit le laisser pour que les pauvres et les étrangers puissent venir et le ramasser, expliqua Boaz patiemment. Ce faisant, il se disait qu’il n’avait jamais rencontré de dame d’aspect aussi noble.

Ruth ne dit rien mais ne vit aucune raison de ne pas profiter des lois de la Torah, qu’elle avait acceptées avec tant d’enthousiasme.

Après avoir rempli tout un panier, elle se dirigea vers Boaz pour le remercier de sa gentillesse avant de partir.

– Tu ne dois pas déjà partir, dit gentiment Boaz. Il reste encore la Chik’ha (gerbes oubliées) à prendre.

– Les largesses de la Torah pour les moins fortunés sont illimitées !, s’écria Ruth. Mais veuillez avoir l’amabilité de m’expliquer le sens du mot Chik’ha.

– Lorsque le propriétaire d’un champ fait transporter le blé dans ses granges, il se peut que les ouvriers oublient quelques gerbes qui restent dans le champ. La Torah interdit aux ouvriers ou aux propriétaires de retourner pour les ramasser. Ces gerbes doivent rester pour les pauvres, les veuves, les orphelins et les étrangers.

Ruth fut heureuse de sa bonne fortune. Elle avait ramassé presque plus qu’elle ne pouvait porter. Naomi et elle avaient donc suffisamment de provisions pour vivre quelque temps. Elle remercia Boaz et celui-ci lui fit promettre de revenir. Entre-temps, Boaz s’était renseigné sur la belle étrangère qui avait capturé son cœur et avait découvert qu’elle était la belle-fille désormais veuve de Naomi.

Ruth, toute émue, se hâta de rejoindre sa belle-mère à qui elle raconta tout ce qui lui était arrivé dans les champs de Boaz. Naomi était heureuse du succès de Ruth et qu’elle avait trouvé grâce aux yeux de Boaz, le grand propriétaire terrien, parent d’Elimélekh. Ainsi, lorsque Boaz demanda à Ruth de l’épouser, Naomi lui conseilla fortement ce mariage.

C’est ainsi que Ruth fut récompensée d’une manière inattendue et devint riche et heureuse. Elle et Boaz furent bénis d’avoir des descendants qui devinrent célèbres dans l’histoire. Elle vécut assez longtemps pour voir son arrière-petit-fils David, que D.ieu choisit pour être le bien-aimé roi oint de tout le peuple juif.

Car Ruth et Boaz eurent un fils nommé Obed, qui fut le père de Yichaï (Jessé), et David fut le plus jeune fils de Yichaï.

Ce que Chavouot commémore

Le mot Chavouot signifie « semaines ». Cette fête marque l’achèvement de la période des sept semaines du compte du Omer entre Pessa’h et Chavouot.

La Torah fut donnée par D.ieu au peuple juif sur le mont Sinaï il y a plus de 3300 ans. Chaque année, lors de la fête de Chavouot, nous renouvelons notre acceptation de ce cadeau divin, et D.ieu « redonne » la Torah.

 

 

La révélation sur le Mont Sinaï

par Nissan Mindel

Ceci se passait à l'aube du sixième jour de Sivan, en 2448 après la Création du monde.

Le tonnerre grondait et les éclairs déchiraient le ciel, tandis qu'on entendait les sons du cor (Choffar) qui devenaient, chose étrange, de plus en plus forts. Tout le peuple tremblait.

Puis, il y eut un silence complet. L'air était calme. Aucun bruit. Pas un oiseau ne gazouillait, pas un âne ne brayait, pas un bœuf ne beuglait. Tout ce qui était vivant avait la respiration coupée. Les anges même interrompaient leurs chants célestes. Tous les êtres et les choses étaient plongés dans un silence absolu, et attendaient...

Soudain, on entendit, d'un coin de la terre à l'autre, les fortes paroles prononcées par D.ieu :

« JE SUIS L'ÉTERNEL, VOTRE D.IEU ! »

et D.ieu prononça les Dix Commandements, l'un après l'autre.

Pendant les quarante jours et les quarante nuits qui suivirent, Moïse fut le disciple de D.ieu, apprenant tous les commandements, ainsi que le sens véritable de la Torah, qui devraient être transmis oralement, de génération en génération. Ensuite, Moïse écrivit, sur du parchemin, tous les cinq livres de la Torah, il les écrivit mot par mot, du « Beth » de « Béréchit », jusqu'au « Lamède » du mot « Israël » (le dernier mot du Pentateuque), comme D.ieu les lui avaient dictés.

Des millions de témoins

D.ieu donna la Torah en présence de tout Israël, six cent mille hommes de vingt à soixante ans, sans compter les hommes plus âgés, les femmes et les enfants, et une multitude d'autres peuples (le érev rav). Au total, plusieurs millions d'êtres humains furent les témoins de la promulgation de la Torah sur le Mont Sinaï. Toutes les âmes juives qui devraient jamais prendre corps sur terre, y étaient aussi présentes. Chacune d'elle proclama solennellement « Naasseh Vénichma » – « Nous ferons tout ce que l'Éternel nous ordonnera, et nous l'étudierons. » Chacun de nous devint partie contractante de l'alliance entre D.ieu et Son peuple Israël.

Le Midrache nous rapporte ces paroles du Rabbi Its'hak :

Les enfants d'Israël auraient dû recevoir la Torah dès qu'ils eurent quitté l'Égypte. Mais D.ieu dit : « Mes enfants ne se sont pas encore remis de l'esclavage en Égypte, dont ils viennent d'être libérés et par conséquent, ils ne peuvent pas recevoir la Torah si vite. »

C'est comme un roi auquel le précepteur de son fils, qui viendrait de se remettre d'une grave maladie, dirait « Envoie ton enfant à l'école. » Le roi répondrait « Mon fils est encore en convalescence, comment voulez-vous qu'il aille à l'école dès maintenant ? Qu'il reprenne d'abord des couleurs et des forces, en suivant un régime sain et abondant pendant deux ou trois mois, et, ensuite, il pourra recommencer à aller à l'école. »

C'est dans ce sens que l'Éternel parla : « Mes enfants n'ont pas encore recouvré des couleurs et des forces après leur esclavage. Qu'ils passent d'abord quelques mois de convalescence et se fortifient grâce à la Manne, à l'eau des sources, aux cailles, et ensuite je leur donnerai la Torah. »

Voilà une belle parabole qui nous montre la tendresse de notre Père, qui nous donne les mêmes soins qu'un roi à son fils qui vient de se relever d'une grave maladie.

Pourtant, dans cette allégorie du Midrache, il y a quelque chose de plus que de la pure beauté. Ce n'est pas tellement l'état physique du « prince » qui est important, mais son état spirituel. Des centaines d'années de servitude en Égypte, dans une nation qui, malgré ses capacités architecturales dans la construction de villes et de pyramides, n'avait aucun sentiment, aucun égard pour l'être humain et qui ignorait complètement les principes de la morale et de l'éthique, devaient inévitablement marquer profondément le caractère moral du peuple. Il fallait d'abord le purifier des « briques et du mortier » spirituels de l'Égypte pour le rendre apte à recevoir la Torah.

Les enfants d'Israël comprenaient leur situation. On leur avait dit que cinquante jours après leur départ d'Égypte, ils recevraient la Sainte Torah, et ils se rendaient compte qu'ils devaient être dignes de recevoir ce cadeau céleste, la chose la plus merveilleuse de toutes. Ainsi, chaque jour, ils comptaient avec impatience et essayaient de s'améliorer sans cesse, de perfectionner leur conduite et leurs principes moraux, de s'élever de plus en plus au fur et à mesure que la date de la promulgation de la Torah approchait.

Et comme toujours, D.ieu Lui-Même les aidait à devenir meilleurs. D.ieu leur faisait suivre un régime surprenant, à la fois matériel et spirituel. Il faisait pleuvoir du pain sous forme de Manne, jaillir une fontaine d'un rocher, tomber du Ciel de la viande – des cailles, et beaucoup d'autres miracles. Les enfants d'Israël apprenaient à reconnaître D.ieu. Ils se rendaient compte qu'Il pouvait modifier les lois de la nature pour leur être agréable. Ils s'aperçurent qu'ils étaient le peuple choisi, pour recevoir ce présent magnifique qu'est la Torah.

Pendant ces quarante-neuf jours, ou ces sept semaines, les enfants d'Israël se préparèrent pour ce grand événement. Mais ce fut les trois derniers jours avant la promulgation de la Torah, que les examens de conscience, et les préparations furent les plus sévères. Lorsque le moment solennel arriva, ils étaient purs et sains de corps et d'esprit ; ils étaient prêts à recevoir la Torah. D'une seule voix, ils s'écrièrent : « Nous ferons tout ce que l'Éternel nous ordonnera, et nous l'étudierons. »

Nous aussi, nous devons être purs de corps et d'âme, pour être dignes de notre Torah, si nous voulons apprécier son caractère sacré et être fidèles à notre renommée, de former « un royaume de prêtres, et une nation sainte ».

Les Dix Commandements: l’histoire intérieure

Les fondements de la vie

par Naftali Silberberg

 

Les Dix Commandements étaient gravés sur deux Tables. Les cinq commandements gravés sur la première table concernent la relation de l’homme avec D.ieu ; la seconde table contient cinq commandements relatifs aux relations de l’homme avec son prochain.

Parmi les 613 commandements bibliques, D.ieu choisit précisément ces dix pour les distinguer. Il les communiqua directement au peuple juif, sans utiliser Moïse comme intermédiaire, et les inscrivit sur les Tables qui furent déposées à l’intérieur de l’Arche Sainte dans le Saint des Saints. Il est clair que, bien que toutes les mitsvot soient vitales, les cinq qui furent gravées dans la première table furent choisies car elles constituent la base de notre relation avec le Créateur, alors que les cinq autres sont le fondement de notre relation avec nos prochains. Dans les lignes suivantes, nous allons nous pencher sur le message que nous enseignent les Dix Commandements.

La première Table

1. Je suis l’Éternel ton D.ieu qui t’ai sorti de la terre d’Égypte : Ce n’est pas humiliant pour D.ieu – le D.ieu omnipotent, devant qui « tout est considéré comme néant » – d’intervenir personnellement dans les mécanismes de ce monde pour libérer une nation persécutée des mains de ses oppresseurs. Nous pouvons toujours avoir confiance qu’Il veille attentivement sur nous et contrôle tous les événements qui affectent notre vie.

2. Ce n’est pas humiliant pour D.ieu d’intervenir personnellement dans les mécanismes de ce monde pour de libérer une nation persécutée des mains de ses oppresseursTu n’auras pas d’autres dieux en Ma présence : D.ieu est le seul qui contrôle tout ce qui arrive. Aucune autre entité – ni votre gouvernement, votre patron, votre conjoint – ne peut vous faire ni bien ni mal si D.ieu ne l’a pas décrété ainsi. Chacun d’entre nous a une relation particulière avec D.ieu, et aucune puissance ne peut s’immiscer et perturber cette relation.

3. Tu ne prononceras pas le nom de l’Éternel ton D.ieu en vain : Cette relation peut certes être intime et personnelle, mais nous ne devons jamais perdre de vue qu’Il est notre Créateur, pas notre pote. De même que « trop de familiarité engendre le mépris », le fait de prier trois fois par jour peut émousser les sens et diminuer la révérence due au Roi des Rois.

4. Souviens-toi du jour du Chabbat pour le sanctifier : Entretenir cette relation avec D.ieu requiert des efforts de notre part. Trop souvent, nous sommes tellement immergés dans notre routine quotidienne que nous oublions qu’en vérité c’est notre connexion avec D.ieu qui compte le plus. C’est pourquoi Il nous a commandé d’allouer jour par semaine à la « maintenance » de cette relation. C’est le Chabbat, un jour pour se concentrer sur les vraies priorités de la vie, et en retirer de l’inspiration pour toute la semaine qui suit.

5. Honore ton père et ta mère : Pourquoi ce commandement est-il inclus dans la table consacrée à ceux qui régissent les relations « entre l’homme et D.ieu ? » N’appartient-il pas plutôt à la seconde Table ? La leçon est peut-être que, bien que nous devions tout à D.ieu, nous ne devons pas oublier d’exprimer notre gratitude aux gens à qui D.ieu a confié la mission de nous aider dans le voyage de la vie. Comme le dit le Talmud : « Le vin appartient à l’hôte, mais on remercie [également] le serveur.»

La seconde Table :

Bien que la plupart des interdictions suivantes soient des avertissements contre de terribles péchés que la plupart d’entre nous ne pourraient pas même imaginer commettre, elles contiennent néanmoins des messages sous-jacents qui peuvent s’appliquer à tous.

1. Tu ne tueras pas : Le meurtre résulte du fait qu’une personne en considère une autre comme totalement insignifiante. En réalité, chaque être humain a été créé par D.ieu à Sa sainte image et possède de ce fait un droit intrinsèque à la vie. Le premier message que nous devons assimiler est combien il est important de respecter chaque personne. Si D.ieu estime que cette personne est importante, il devrait en être de même pour vous.

2. Si D.ieu estime que cette personne est importante, il devrait en être de même pour vousTu ne commettras pas d’adultère : Un amour mal avisé. Certes, nous devons être aimants, aimables et respectueux à l’égard de chacun. Mais l’amour n’est pas une « carte blanche » qui justifie tout. Il est des règles que nous devons suivre. Parfois un amour fidèle – pour un enfant, un élève, un membre du sexe opposé, etc. – implique d’être sévère avec soi-même et de s’abstenir de montrer cet amour.

3. Tu ne commettras pas d’enlèvement1 L’idée de base de l’enlèvement est d’utiliser autrui pour son profit personnel. Employez-vous à être un véritable ami : ne soyez pas dans une relation seulement pour votre propre intérêt. Soyez présent pour votre ami, même lorsque cela vous est inconfortable ou difficile.

4. Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton voisin : Nous sommes tous des juges. Nous sommes constamment en train d’observer nos connaissances et nos amis, jugeant chacune de leurs paroles et de leurs actions. Nous devons nous garder d’une tendance à « porter des faux témoignages » lorsque nous nous faisons notre propre jugement. Nous devons toujours accorder le bénéfice du doute, considérer qu’il peut y avoir divers facteurs dont nous n’avons pas connaissance, pour nous assurer de ne pas formuler de jugement erroné.

5. Ne convoite pas les possessions de ton voisin : Réjouissez-vous de la bonne fortune de votre voisin ! Tout ce qui précède est peu de chose en comparaison avec ce message final des Dix Commandements. Une fois que vous vous êtes entraînés à respecter intellectuellement votre prochain et à toujours le voir sous un jour favorable, il est maintenant temps d’impliquer votre cœur. Aimez-le. Ne craignez pas de vous impliquer émotionnellement, c’est ça une famille !

 

How many Yom Tov days are there in the Jewish Calendar? The Torah describes 6 days, in Israel there are 7 days, and in the diaspora there are 12. First and last of Pesah, first and last of Sukkot (SheminiAtzeret), one day of Shavuot, and the rosh hodesh of the 7th month (what we today call rosh hashana – 1 day in the Torah but 2 days in Israel and in the diaspora). In the diaspora we add a day to each of those, making it 12 days, and in Israel they just add one day to Rosh Hashana for a total of 7 days. On Yom Tov days we must abstain from melacha like on Shabbat and if one does a melacha on Yom Tov, he would get lashes (On Shabbat would get the death penalty). Yom Kipur is not a yom tov.

 

What is the only Yom tov night that we do not recite Shehechianu? We say Shehechianu in Kidush of every Yom Tov night except for one. Do you know what it is? It is the 7th night of Pesah (and 8th night outside of Israel). We say Sheheyianu on the first and second night of Pesah, both night of Shavuot, the first nights of Sukkot and the last nights as well since it is Shemini Atzeret. The last nights of Pesah are the only Yom Tov Kidush without Shehechianu.

 

 

What are the mitzvot contained in the Ten Commandments?

What are the mitzvot contained in the Ten Commandments? Out of the 613 Mitzvot listed by Rambam, 15 of them are found in the Ten Commandments. 14 of them are found in the first reading of the Ten Commandments, in Sefer Shemot. When Moshe repeats the Ten Commandments in Sefer Devarim, he adds one more line that creates a 15th commandment. Can you name the 15 of them by heart? Do you know which is the one added in Devarim? Three of the Mitzvot are positive commandments (Believe that there is a God, Sanctify the Shabbat, and Respect your parents) while the other twelve are negative commandments forbidding an action. I find that we often rattle them off without carefully trying to understand what these commandments entail. Below is a description of each of the 15 based

 

  1. To believe that there is a God

We are commanded to believe that there is a God in this world as it says: Anochi Hashem Elokecha. Not all agree that this is a commandment, and some rabbis have to add another commandment instead of this one in order to also come to a total of 613. Maimonides however does believe that there is a command, given by this verse to believe that there is a God. Especially today with the new atheist movement, there are those that believe that the world operates on its own, through science, and that there is no Creator and no God, we are commanded to believe that there is a God. This is the very first of the Ten Commandments (and the 25th law of the Bible if counting in order from Bereshit to Vezot Haberacha). Maimonides’ source for saying that the phrase “Anochi Hashem Elokecha” “I am Hashem your God” is a command and is one of the 613 is a Midrash in Masechet Makot. The Midrash states that the word Torah in Gematria is 611, plus there are 2 mitzvot that God said to us Himself, so to speak, and those are Anochi Hashem Elokecha and Lo Yihye Leacha – You shall not have other gods. Most observant Jews are pretty good at following this commandment. With few exceptions, most Torah Observant Jews (TOJs) follow this law and do believe that there is a God.

 

  1. To never believe that there is any other God, other than Hashem
  1. the second Mitzva we are commanded not only to believe that there is a God but there is only one God and no other. This mitzvah is probably one of the least properly observed of the Ten Commandments. Many people today believe in God, but also believe that there are other metaphysical powers that affect what happens to us (satan, yetzer hara, shedim, angels, spirits, eliahu hanavi, etc.). If we believe that there is another non-physical power that does things to us whether bad or good and can control events in this world then we are violating this most basic of commandments. all seriousness, take for example the red string. Is it really so bad? Some argue that it just gives hope or just protects us so why not. The problem with it, is as follows. We must try and understand why people wear a red string. They are wearing it for protection, but protection from what? I don’t think anyone believes that it protects you from what God wants to do to you. If one is deserving of punishment from God then God will punish, red string or not. People though believe that the red string can ward off the evil spirits or whatever other terminology they use for this other force or power that can harm them if they don’t have a red string. That violates this commandment without doubt. The same holds true for any segula, incantation, trinket etc. we must believe that God is the only power and Torah is the only protection. Some may argue that it doesn’t really violate this law and it is not exactly what people believe etc. However, if one wishes to be machmir on any halacha, this is the one to be machmir on and stay away from just in case. This is so simple and basic, yet it one of the most important mitzvot (Rambam ranks it #1 in the negative commandments) and yet many Torah observant Jews (TOJs) still don’t follow it.

 

  1. To not make an idois a prohibition of making an idol (or asking someone else to make an idol for you). It is forbidden to have it fashioned, even if you don’t worship it but simply make it and have it. This commandment is easy to follow and is probably properly kept by most TOJs today.

 

  1. To not bow down to Avoda Zara

This commandment is not exclusive to bowing. Rambam teaches that it includes the 4 methods of worship that we use to worship God. There are 4 ways that Jews worship God: bowing to Him, giving sacrifices to Him, libations to Him (wine, and sometimes water), incense to Him. If someone bowed, sacrificed, poured libation or lit incense to any other being other than God, then he has violated this commandment. The punishment for it is stoning if he is caught and warned and there are witnesses, etc. If he cannot be stoned on technical grounds, then he receives Karet instead (inadvertent transgression requires a korban hatat be given). Few TOJs violate this law today.

 

  1. To not worship Avoda Zara

This law is similar to the above but different in its application. There are some “gods” that have a particular method of worship. For example, in ancient times there was a god referred to in Hebrew as Markulis, in Roman as Mercury, and in Greek as Hermes. Often this God was a roadside marker. It was a pillar with a phallus on it, or a statue of Hermes with an erect phallus. It was customary to place a stone by the roadside marker for good luck while travelling. At the time many Jews probably also placed a stone for good luck, since what is the harm in doing so if it gives people hope. Of course, they believed in God, but they felt, as many in TFCBJs today do, that there is no harm in just putting a stone there as well for protection. The problem is that placing a stone there would violate this command, the punishment for which is stoning or karet if cannot be stoned. Above in the 4th commandment we learned that worshipping anything other than God with the 4 methods (bowing, sacrificing, libation, incense) is forbidden. This law adds that it is forbidden to worship anything in the way it is worshipped even if not form one of those 4 things such as by placing a stone by Hermes.

 

6. To not swear in vain We are prohibited from swearing, using God’s name. Of course, one may swear using God’s name when it is necessary. This law forbids swearing on the obvious, such as swearing in the name of God that if you slaughter an animal it will die. That type of swear would be in vain, since everyone knows that information. We are also forbidden to swear on an absolute lie such as swearing on a stone that it is gold, when it is just an ordinary rock. The punishment for using God’s name in a swear that is in vain or is a lie, is lashes if done on purpose, but there is no punishment if done inadvertently. This is not commonly transgressed today among TOJs, as few people ever swear using the name of God. Some argue that even doing so in English would be a problem (i.e. I swear to God I didn’t cheat on that test), but in any case, it would not be in vain unless it was a silly swear or a lie swear.

 

7. To sanctify Shabbat The next commandment is Zachor et Yom Hashabbat. The rabbis interpreted the phrase Zachor – remember, to mean that we must sanctify the Shabbat by announcing its arrival and its departure. We do so by reciting a blessing over wine on Friday night announcing its arrival (Kidush) and on Saturday night announcing it departure (Havdala). Most people are familiar with the Friday night Kiddush as fulfilling this commandment of Zachor et yom Hashabbat, but many people don’t realize that Havdala is based on the same verse and concept. Almost all TOJs fulfill the mitzvah to recite Kidush and many also fulfill the mitzvah to recite Havdala but many people, especially women who might not be in synagogue on Saturday night, might neglect this Mitzva, so it is important to remind our families to all fulfill this mitzvah every week. Like the vast majority of positive commandments, there is no specific punishment for neglecting to fulfill this commandment.

8. To not do any work on Shabbat The verse state that we are forbidden from performing any melacha/work on Shabbat. This includes all 39 forms of melacha/work (How many of the 39 can you name?). The punishment for transgressing any one of the 39 is stoning if done through court or karet otherwise. If done inadvertently then one brings a korban Hatat – sin offering. Although most TOJs keep Shabbat in general, many will at times transgress some of them possibly without even realizing that the action they did is one of the 39 forbidden activities. This is why it is important to learn all 39 of them very carefully and to understand them. It is also important to learn the rabbinic extensions of these 39 actions so that we know how to properly lead our lives and our Shabbat.

 

9. To respect your father and mother God commands us to respect our parents. This law is logical and natural. The Gemara teaches, and Rambam codifies that “respecting” includes dressing, feeding, taking them where they need to go, etc. As mentioned above as a positive commandment (this is the third and last positive commandment in the Ten Commandments) there is no specific punishment for neglecting to do the mitzva, however this mitzva is considered to be a very important mitzvah and the Torah associates it with the reward of long life if we do follow the mitzvah. It must be made clear that positive commandments are not optional. We must fulfill them, it is simply that there is no particular prescribed punishment the way there is for transgressing the negative commandments (some of the positive commandments such as Pesah and Mila do have punishments associated with them, and some of them are connected to a negative commandment and would have a punishment attached). Of course, there is still the general reward and punishment in some form, from God. Most TOJs know this Mitzva and try to fulfill it to the best of their ability, but many often will slip up and not take their parent where they need to go one day or forget to make sure they are fully provided for at all times. As this is a very important principal and law in Judaism, mentioned in the Ten Commandments, it is imperative that all TOJs be machmir on this law as much as possible. 5

 

10. To not kill an innocent person This commandment is probably the most obvious one. It is forbidden to take another life of an innocent person. This of course does not include killing in self-defense and such. The punishment for murder is decapitation with a sword. Maimonides explains that murder is a very serious crime as it goes against our unity as a society. Thankfully this is very rarely transgressed among TOJs.

 

1. To not have relations with a married woman Adultery is forbidden in the Torah as a capital crime. The exact type of death penalty varies depending on the circumstances (for example the punishment for relations with a married woman is normally suffocation both for the man and for the married woman, if the woman was a betrothed woman she is stoned, with the daughter of a Kohen she is burned, and the man receives the punishment of suffocation. If the court cannot give the death penalty on technical grounds, then they all receive karet). Most TOJs today observe these laws but unfortunately there is way too much violation of this law even in the observant Jewish community.

 

12. To not steal another Jew The verse states: “Lo tignov” – Do not steal, however we are taught by our rabbis that this verse refers to kidnapping. The prohibition of stealing money is from another verse elsewhere in the Torah that states lo tignovu. Based on the Gemara Sanhedrin, Rambam explains that if one were to kidnap any other Jew (child or adult male or female) take them into their home and use them as a slave and sell them as a slave then the kidnapper would receive the death penalty through suffocation. If, however, he only kidnapped and used the person as a slave but did not sell him then he would not be liable to the death penalty. There would actually be no punishment that the court can give him at all for only kidnapping. One can only be punished for kidnapping if he fulfills all 4 criteria of 1) kidnapping, 2) bringing the victim into his home, 3) using the victim in some way, 4) selling the victim. If he did any 3 of those but did not do the 4th then there is no penalty. It is of course still forbidden to do, but there would not be any specific punishment from the courts. This mitzvah is probably rarely transgressed by TOJs today.

 

13. To not testify falsely The Torah forbids us to bear false testimony in court against another person. The punishment for transgressing this law are lashes, and in certain situations, the witness receives whatever punishment he tried to inflict on the defendant. Testifying falsely, in addition to simply being dishonest and unethical, corrupts the judicial system, which is very important for a civilized society to function properly. It is probably rare that modern TOJs transgress this commandment.

 

14. To not ‘try to get’ things from others This law and the next law are intimately connected. In the giving of the Ten Commandments in Sefer Shemot, we read the command: “To Tahmod”. It is difficult to translate this term and is best to just explain what it means. It is often translated as covet, but who uses the term covet or knows what it means. The verse states: “Thou shalt not covet thy neighbor's house; thou shalt not covet thy neighbor's wife, nor his man-servant, nor his maid-servant, nor his ox, nor his ass, nor any thing that is thy neighbor”. To covet in the Jewish legal sense means to try and acquire from someone what he has, just because you want it even though he is not looking to sell it. It is only because he has it, and it bothers you that he has something that you don’t have, or his wife, or house, or belongings are nicer than yours, so you want to try and get his. This is certainly something that is often transgressed even by TOJs today. We often look at those around us to determine how happy we are instead of looking at ourselves to determine how happy we are. It is natural to compare yourself to your surroundings as 6 being happy, comfortable and wealthy seems to be relative to the happiness wealth and comfort of those around you. In the next and last commandment, we will elaborate further.

 

15. To not desire from others The above 14 commandments are found in the text of the Ten Commandments in the book of Exodus. This is the section in the Torah describing the event at Mount Sinai. Later in the book of Devarim, Moshe, prior to his death gives a final speech to the nation and recalls the giving of the Ten Commandments. In this text he adds the words “velo titave bet re’echa – do not desire the home of your neighbor…” This law is a law by itself, separate, but related to the prior law of lo tahmod. We are forbidden from desiring (ta’ava) what others around us have. Of course, we may decide to get somethings similar to our neighbors when they have made a good purchase that would benefit us as well. However, all too often we desire what they have simply because they have it and we want to be similar. Sometimes other members of the community may have a nice car that you don’t need or care much for, but you desire it simply because everyone else is driving around in that nice car. You may be very happy with your wife, but then you see that other wives dress nicer or look better and then you desire that. You may desire the clothing that others have or the TV or other electronic device that they have. Often it seems that TOJs today desire to go on the vacation that the rest of the community is going on even if that is not best for you. Some people may not really desire a summer home or location but will go there just because others are going there. This desire to want what others have or to look outside instead of inside to determine what makes you happy is a very unhealthy way to live. Not only because it means one will never be happy as there will always be someone who has more than them or something better than them, but also because this leads to poor behaviors. Simply desiring what someone else has, just because they have it, violates this 15th commandment of Lo Titave. If one acts on that desire and then goes and tries to get that item from their neighbor, then they have also transgressed the law of To Tahmod – do not covet which we translate as do not try and acquire this item from your neighbor. It leads to all sorts of behaviors in trying to coerce the other person to give you or sell you what they have that is making you jealous of them. Rambam describes a 3 step decline in behavior beginning with desiring your friends items (lo Titave) and then trying to acquire them (Lo Tahmod) and then if one is unsuccessful at that they may violate a third sin of to tignovu, by trying to steal or use other unethical means to get what they have become fixated on due to their jealousy. Although Lo Tahmod and Lo Tignovu is hopefully not too common among TOJs, Lo titave is certainly a common transgression that we need to all work on. So now you know all 15 mitzvot contained in the Ten Commandments. The Ten Commandments is something every Yeshiva student should know and memorize. They should be tested on them each year so that it stays with them for life. I would bet that if we test our students at our community Yeshivot with a pop quiz asking them to name all Ten Commandments and/or 15 mitzvot contained in them that less than half would get all 10 in order. I wonder how many community leaders, synagogue board members, Yeshiva teachers etc. can name all 10 commandments and /or all 15 mitzvot. Test some of your friends or family at the Shabbat table and see how many they get. Now that you have read the above, review the list of 15 and memorize them and you will be among the elite educated TOJs of your community. In addition to learning them we should try to fulfill all of them. As mentioned above, we should all try to make a sincere effort to properly fulfill all of the 15, Ten Commandments.

Azharot (“Admonitions”) is the name given to the poem by Shelomo Ibn Gabirol with introduction by David Ibn Eleazar Pekudah, which enumerates all 613 Commandments of the Torah in rhymed verse. The introduction and the first part, which lists the 248 positive Commandments, is traditionally read on the first day of Shabu`ot, just before Minhah, and the second part, which enumerates the 365 negative Commandments, is read on the second day before Minhah..

 

The Shavouot smile:

On Pesach there is nothing to eat,

On Sukkot there is nowhere to eat,

On Rosh Hashanah there is no time to eat,

On Yom Kippur we are not allowed to eat,

On Purim we are too drunk to eat,

Hannukah - it's all too fattening to eat,

Shavuot - we are too tired to eat,

And when TuB'Shvat comes around, the food is all dried up!

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An elderly Jewish man is knocked down by a car and is brought to
the local hospital.

A pretty nurse tucks him into bed and says, "Mr. Cohen, are you comfortable?"

"I make a living...." he replies.

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Q. What kind of man was Boaz before he married? A. Ruth-less.

What type of cheese is made backwards? A. EDAM.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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